
Oo-O-Fil-Du-Temps-oO, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:59
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La vie est un délice
A consommer sans modération
Avant la date d'expiration
Mon petit passage en ce samedi
Pour te souhaiter une merveilleuse journée
Gros bisous (l) Stéphanie (l)
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suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:37
à bientôt
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:37
bisous
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:37
te souhaite une bonne journée
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:37
ca a bien gelé aussi, et les route était glissante
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:36
car y avait trop de brouillard
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:36
pas de feu d'artifice
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:36
nous nouvel an sous la pluie
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:35
merci,bonne et heureuse année 2016 à toi aussi
suzy524, Posté le samedi 02 janvier 2016 05:35
coucou
pattyvend, Posté le samedi 02 janvier 2016 04:03
Contre Denise Sorcière
Pierre de Ronsard
L’inimitié que je te porte.
Passe celle, tant elle est forte,
Des aigneaux et des loups,
Vieille sorcière deshontée,
Que les bourreaux ont fouettée
Te honnissant de coups.
Tirant après toy une presse
D’hommes et de femmes espesse,
Tu monstrois nud le flanc.
Et monstrois nud parmy la rue
L’estomac, et l’espaule nue
Rougissante de sang.
Mais la peine fut bien petite.
Si lon balance ton mérite :
Le Ciel ne devoit pas
Pardonner à si lasche teste,
Ains il devoit de sa tempeste
L’acravanter à bas.
La Terre mère encor pleurante
Des Geans la mort violante
Bruslez du feu des cieux,
(Te laschant de son ventre à peine)
T’engendra, vieille, pour la haine
Qu’elle portait aux Dieux.
Tu sçais que vaut mixtionnée
La drogue qui nous est donnée
Des pays chaleureux.
Et en quel mois, en quelles heures
Les fleurs des femmes sont meilleures
Au breuvage amoureux.
Nulle herbe, soit elle aux montagnes.
Ou soit venimeuse aux campagnes,
Tes yeux sorciers ne fuit.
Que tu as mille fois coupée
D’une serpe d’airain courbée,
Béant contre la nuit.
Le soir, quand la Lune fouette
Ses chevaux par la nuict muette,
Pleine de rage, alors
Voilant ta furieuse teste
De la peau d’une estrange beste
Tu t’eslances dehors.
Au seul soufler de son haleine
Les chiens effroyez par la plaine
Aguisent leurs abois :
Les fleuves contremont reculent.
Les loups effroyablement hurlent
Apres toy par les bois.
Adonc par les lieux solitaires.
Et par l’horreur des cimetaires
Où tu hantes le plus,
Au son des vers que tu murmures
Les corps des morts tu des-emmures
De leurs tombeaux reclus.
Vestant de l’un l’image vaine
Tu viens effroyer d’une peine
(Rebarbotant un sort)
Quelque veufve qui se tourmente,
Ou quelque mère qui lamente
Son seul héritier mort.
Tu fais que la Lune enchantée
Marche par l’air toute argentée,
Luy dardant d’icy bas
Telle couleur aux joues pâlies.
Que le son de mille cymbales
Ne divertiroit pas.
Tu es la frayeur du village :
Chacun craignant ton sorcelage
Te ferme sa maison.
Tremblant de peur que tu ne taches
Ses b½ufs, ses moutons et ses vaches
Du just de ta poison.
J ’ay veu souvent ton ½il senestre.
Trois fois regardant de loin paistre
La guide du troupeau.
L’ensorceler de telle sorte.
Que tost après je la vy morte
Et les vers sur la peau.
Comme toy, Medée exécrable
Fut bien quelquefois profitable :
Ses venins ont servy,
Reverdissant d’Eson l’escorce :
Au contraire, tu m’as par force
Mon beau printemps ravy.
Dieux ! si là haut pitié demeure,
Pour recompense qu’elle meure,
Et ses os diffamez
Privez d’honneur de sépulture,
Soient des oiseaux goulus pasture,
Et des chiens affamez.
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Oo-O-Fil-Du-Temps-oO, Posté le samedi 02 janvier 2016 06:00
et ça sent la neige